La santé est un marché. C’est un business. Et d’un genre assez particulier. Du point de vue économique, en effet, ce business a su se ménager un système parallèle qui n’obéit pas aux règles habituelles du marché. C’est, très largement, une économie assistée. Le succès (commercial) d’un médicament, donc de sa production industrielle, sera dans une très large mesure dépendant de la couverture sociale dont le médicament bénéficiera. Ce marché ne "fonctionne" que si la collectivité lui prête assistance. Ajouter à cela, comme l’étude de Henri Houben le montre à suffisance dans ce numéro du Gresea Echos, la concentration des pouvoirs oligopolistiques (économiques, politiques, sociaux, culturels) dont les grandes transnationales ont su, dans la pharma comme ailleurs, s’arroger.
Sommaire
Gresea Echos N°71, 3ème trimestre 2012 : Business santé : des trusts de la pharma
- Edito : Clients de tous les pays, soignez-vous/Erik Rydberg
- La santé insolente
- Les profits
- La constitution d’un monopolemonopoleentreprise qui détient une exclusivité dans la vente d'un produit. N'ayant pas de concurrent, elle peut fixer elle-même ses prix et obtenir une rente monopolistique. Par extension, on appelle monopole toute grande compagnie qui a un pouvoir tel sur le marché qu'elle agit presque comme un monopole. (en anglais : monopoly)
- Quand Big Pharma s’emmêle dans la politique
- Le Belge a-t-il une brique ou un médicament dans son ventre ?
- Quand la santé publique faisait les affaires du privé
- A lire
- Médicaments génériques menaces au Sud !/Marc François
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